top of page

Présentation

Cleo  ·   Javier del Pino Romero 

CLEO, de Javier del Pino Romero, est un livre jeunesse bilingue de 192 pages, publié en Belgique à la fin 2021 par les éditions Fiscal Celestial. Le format est de 17 cm x 24 cm. La moitié des pages (celles de gauche) contiennent le texte original en espagnol, tandis que l’autre moitié (les pages de droite) présentent la traduction en français. Toutes les pages sont illustrées.

 

Javier del Pino Romero est l’auteur d’un roman intitulé Una serpiente de verano, d’un manuel pour étudiants en interprétation, Guía Práctica del estudiante de interpretación, et de nombreux articles scientifiques sur la traduction et l’interprétation de conférences.

 

CLEO est disponible en version espagnol-néerlandais et espagnol-français. Suivront bientôt les versions espagnol-anglais et espagnol-russe.

 

CLEO a été traduit en français par Cristina López Devaux, et les illustrations sont l’oeuvre de Ekaterina Muratova, qui a illustré plus de 50 livres jeunesse pour des maisons d’édition russes.

 

Les personnages principaux de ce livre son la chatte Cleo et son père adoptif, mais également les “frères et soeurs” de Cleo : Pablo (17 ans), Ruti (15 ans) et Elena (13 ans), ainsi que la compagne du père (Liena), un voisin et plusieurs vétérinaires.

 

Le livre compte deux introductions (un avant-propos de chacun des deux “auteurs” : le père adoptif et la chatte Cleo) 47 chapitres et un épilogue. Le père adoptif et Cleo racontent la vie et les aventures de cette dernière depuis sa naissance en Espagne en 2013 jusqu’en 2021 : les problèmes domestiques, les rapports humains, les voyages, des rencontres avec des chiens, des souris et d’autres chats, les visites chez le vétérinaire, des aventures dans la rue et enfin sa participation au concours de beauté féline d’Anvers en 2021.

L’action se déroule à Malaga, Cordoue, Vienne, Bruxelles et Anvers. C’est dans cette dernière ville, au cours du premier confinement à cause de la pandémie de Covid en 2020, que le père adoptif découvrira que Cleo sait parler espagnol, et comprend le français, le néerlandais et le russe.

 

Les deux principaux thèmes de ce livre sont : D’une part, la cohabitation entre un être humain et un animal en tant qu’allégorie des relations familiales et entre personnes de couleur, nationalité, idéologie, âge, etc. différents, et l’importance de comprendre l’autre, malgré sa différence et l’effort que cela requiert. D’autre part, l’éducation d’un chat en tant qu’allégorie de l’éducation d’un enfant.

 

L’auteur a opté pour un langage littéraire adapté au goût du public jeunesse, mais également à celui d’un public adulte. Il fait la part belle à l’humour et possède une vocation didactique, aussi bien dans sa forme (apportant au jeune lecteur vocabulaire et expressions idiomatiques) que dans le fond (inculquant aux enfants des valeurs sociales telles que le dialogue, la musique, la lecture, l’effort et le labeur, l’amitié au-delà des différences sociales, générationnelles ou raciales, le sport, une alimentation saine, l’altruisme, l’hygiène, la bonne conduite, etc.)

 

CLEO condamne la discrimination raciale et la violence sous toutes ses formes, met en garde le lecteur contre les fausses impressions (“les apparences sont trompeuses”) et défend le droit à l’erreur, le caractère formateur de l’expérience, le droit à rectifier et à devenir responsable.

 

Ce livre est indiqué pour les enfants et pour les adultes pour plusieurs raisons. D’abord, comme nous l’avons dit, pour sa valeur didactique dans l’apprentissage de la langue maternelle ainsi que de la langue seconde. L’édition bilingue permet à tout enfant en contact avec les deux langues en question de lire et d’enrichir son vocabulaire dans les deux langues simultanément.  Il peut également se faire lire l’histoire par un natif de chaque langue. Ensuite, ce livre renforcera ou transmettra le plaisir de la lecture grâce à sa qualité littéraire, aux émotions qu’il véhicule et aux aventures de la chatte Cleo, racontées avec beaucoup d’humour et qui permettront à tout lecteur de s’identifier à elle. La traduction est excellente et les illustrations de Ekaterina Muratova sont, sans surprise, de vraies œuvres d’art.

 

On peut déceler à la lecture de CLEO l’influence de Platero y yo de Juan Ramón Jiménez, dans le chapitre Ode a Cleo (Cleo est petite, touffue, douce et si moelleuse que lorsqu’on la prend dans les bras on a l’impression de tenir une peluche vivante.), ainsi que de Le chat Murr de E.T.A. Hoffmann (À ma connaissance, aucun chat n’a encore écrit son autobiographie, à part le chat Murr, et encore, même s’il est drôle et très cultivé, son livre n’est pas destiné à des enfants ou de jeunes chats mais à des adultes, chats et humains.)

bottom of page